Demain j'arrête!, Gilles Legardinier,
éd. Pocket, coll. Fleuve noir, dés 15 ans.
Alors, maintenant qu'il fait beau et qu'on fait des terrasses, des pelouses ou des bancs (voire du sable fin pour les plus chanceux), et bien, on a envie de lire un roman léger mais pas creux, drôle mais pas débile, frais sans être gnagan, avec de chouettes histoires d'amour et d'amitié sans être nunuche. J'ai ce qu'il faut: Demain j'arrête! On a tous déjà fait des trucs stupides mais Julie c'est un peu son mode de vie. Elle enfile un pull en dévalant les escaliers ou répare une prise électrique en tenant les fils entre les dents... depuis qu'elle a découvert que son nouveau voisin s'appelait Ricardo Patatras, les choses s'accélèrent dans le genre "trucs stupides qu'on fait par curiosité", "trucs vraiment fous qu'on fait par amitié ou par... c'est quoi déjà le mot là? Ah, oui, amour".
C'est un roman qui fait du bien, tout simplement, comme un petit vent frais un jour de canicule, un roman qui émane d'un auteur qui aime les gens, qui a de la tendresse pour ses personnages et qui vénère l'amitié, le partage et l'échange. Sinon, pourquoi un chat coiffé d'un bonnet péruvien? Explications succulentes dans le roman, hé hé! J'ai beaucoup rit.