mercredi 24 septembre 2014

"Bye bye crazy girl"


Bye bye crazy girl, Joe Scheiber, 
éd. La Martinière Jeunesse, dés 13 ans.



Une version féminine de Terminator? Mmmh, je dirais plutôt un genre de Nikita. L'histoire: Perry est dans sa dernière année de lycée, il est du genre à bien obéir à son papa qui a déjà une place toute chaude pour lui dans son cabinet juridique. Quant à la passion de son fils pour la musique, on va dire qu'il s'en tamponne. En cette dernière année, ses parents modèles ont décidé d'accueillir une jeune étudiante lituanienne nommée Gobija. Une top modèle sexy venue de l'Est? Euh, non pas tout à fait, une fille moche, bigleuse, barbante, habillée comme un sac et un peu bizarre. Et le summum: les parents parfaits obligent Perry à l'emmener au bal de promo. Après s'être couverts de honte, ils quittent la fête et Gobija demande à Perry, pour son dernier soir, de l'emmener au célèbre club 40/40 dans New York et là... tout bascule et s'accélère: la fille qui ressort des toilettes n'est plus la même, c'est une jeune femme de 24 ans terriblement sexy qui n'hésite pas à abattre un homme de sang-froid. "Ah, merde. Il y a un mec mort sur le capot de la voiture de mon père!". Gobija se révèle être une tueuse aveuglée par la vengeance. Rien ne l'arrêtera tant qu'elle n'aura pas éliminé tous ceux qui sont responsables de la mort de sa sœur. Mais pourquoi l'avoir choisi, lui? Perry est embarqué malgré lui dans une course haletante et violente mais cette "relation" forcée va le transformer et même le libérer. J'ai trouvé original d'utiliser pour chaque tête de chapitre les sujets d'essais qui servent de demande d'admission dans les universités américaines. Il semble même que l'essai de 40.000 signes que Perry envoie à l'université de Colombia et qui répond à la question "Traitez d'une situation ou d'un événement qui a contribué à la compréhension de votre propre identité." ne soit rien d'autre que le roman lui-même..